AAC – Journée d’études 2024 du RT48 : Se saisir des avancées technologiques et numériques pour mieux articuler les temps sociaux ? Des pratiques quotidiennes au carrefour de logiques inégalitaires d’optimisation et de surveillance

ARGUMENTAIRE :
La vie quotidienne des individus est à présent ponctuée de l’usage d’une large palette d’objets
technologiques et numériques : des appareils domestiques, des outils de médiation et de communication ou encore des plateformes permettant de numériser le travail professionnel ou parental. Leur développement est souvent présenté par les pouvoirs publics comme un moyen de simplifier l’articulation des temps de vie et favoriser la capacité à tenir des engagements sociaux pluriels. Tout comme, dès les années 1920, la diffusion des instruments électroménagers visait à encourager les ménages urbains à adopter une démarche de rationalisation et d’allègement des charges domestiques (Clarke, 2005 ; Delaunay, 2003), la numérisation des activités professionnelles offre aujourd’hui des promesses de facilitation de la vie, le télétravail étant ainsi érigé en une politique contemporaine d’articulation des temporalités (Datchary, Charlap, Jarty, Hélardot, Casas-Vila, 2023).

Or, depuis quelques décennies, des travaux s’intéressant aux “configurations sociales” de la
technologie (MacKenzie, Wajcman, 1999 ; Wajcman, 2015) questionnent les idées reçues concernant ses retombées. Ils invitent notamment à remettre en cause certaines représentations autour de l’usage des outils numériques et technologiques, selon lesquelles leurs conséquences seraient unilatéralement vertueuses, ou bien au contraire délétères, en s’imposant aux individus tout en contraignant leurs marges de manoeuvre et en accélérant leurs rythmes d’activité (par exemple, professionnels et domestiques). Pour ces chercheur·euses, il s’agit à l’inverse de saisir les répercussions de ces dispositifs à partir des rapports sociaux, des normes et des valeurs sociales et culturelles dans lesquels s’inscrivent leurs usages. Dans cette lignée, cet appel à communications souhaite rendre compte des logiques éminemment sociales qui sous-tendent les usages des outils numériques et technologiques et leurs effets sur les pratiques temporelles et d’articulation des temps sociaux.

Dans quelle mesure l’articulation des temps sociaux des individus peut-elle être facilitée par les
outils numériques et technologiques ? Par ces derniers, nous entendons des dispositifs très variés et
favorisant une synchronie des communications et des disponibilités, tels que les environnements
numériques de travail (ENT) permettant aux parents de suivre le travail scolaire des enfants, les agendas partagés, les smartphones ou encore les robots de cuisine programmables ayant pour visée de faciliter l’organisation quotidienne (Urbain-Mathis, 2020). Que provoquent les pratiques qui se développent à partir de/via ces outils sur les expériences temporelles ? On peut penser à l’expérience du télétravail, inégalitaire, qui pourrait façonner à nouveaux frais les contours spatio-temporels de l’activité (Célerier, Monchatre, 2021). Ces transformations s’ancrent également dans des évolutions de l’emploi. À l’heure du développement du capitalisme de plateforme (Abdelnour, Bernard, 2018), comment ces formes de mises en lien entre client·es et prestataires de services (VTC, travail ménager, de soins, livraison de repas, bricolage, etc.) se répercutent-elles sur les pratiques d’orchestration des temps sociaux ? Comment ces nouvelles formes de production et de services (Naulin, Jourdain, 2019) modifient-elles la relation entre travail et hors travail ? De manière générale, en quoi le développement de ressources numériques et technologiques, dont les usages peuvent être à géométrie variable selon, par exemple, les caractéristiques sociodémographiques des individus ou les configurations familiales, change-t-il notre rapport au temps en termes de gestion de l’urgence et de priorisation, de l’inquiétude et de la sérénité ?
La sociologie a en effet montré le ressenti d’une forme d’accélération de ce temps quotidien qui semble de plus en plus difficile à gérer (Rosa, 2010 ; Rosa, 2012).

Cet appel à communications se veut volontairement ouvert sur l’ensemble des groupes sociaux
qui pourraient être concernés par l’utilisation des outils numériques, et plus généralement
technologiques, ainsi que sur la pluralité des cadres dans lesquels se déroulent ces pratiques. En effet, il pourra s’agir de présenter des travaux autour de la prise en charge des personnes, à l’intérieur de la parentalité mais sans y restreindre les questionnements ici développés. À ce titre, les recherches s’intéressant aux enfants et aux jeunes – au travers notamment de l’utilisation des calendriers partagés entre parents ou encore, sur le plan scolaire, la mobilisation de l’ENT – ou aux personnes âgées ou en perte d’autonomie – en traitant des différents dispositifs visant à rendre plus aisé leur accompagnement tels que les bracelets Alzheimer, outils détectant les chutes, etc. – sont les bienvenues. Plus largement, les propositions peuvent interroger les usages des outils numériques et technologiques à partir, certes, des temporalités professionnelles et/ou familiales dans lesquelles elles s’inscrivent, mais aussi des enjeux liés aux loisirs et au temps libre, à la santé et au bien-être.

Cet appel à communications s’articule autour de 4 axes :
1. Les dispositifs numériques comme outils d’optimisation de l’articulation des temps sociaux.
2. Accessibilité différenciée des outils numériques et inégalités dans les pratiques d’articulation.
3. Des outils numériques en tension : entre accompagnement et surveillance ?
4. Quelles méthodologies utiliser pour saisir ces usages des outils numériques vis-à-vis de
l’articulation ?
Les communications proposées pourront s’inscrire dans un ou plusieurs axes.

 

1. LES DISPOSITIFS NUMERIQUES COMME OUTILS D’OPTIMISATION DE L’ARTICULATION DES TEMPS SOCIAUX
Une première entrée pour saisir les pratiques d’articulation au regard du numérique se fait à
partir de l’analyse de l’utilisation de ces outils comme moyen de “gagner du temps” et de se mesurer soi-même (Dagiral et al., 2019) pour optimiser l’articulation des temps sociaux ou pratiquer plusieurs activités (Dalgalarrondo, Fournier, 2019). Comment les outils numériques redéfinissent-ils l’articulation des temps sociaux ? En quoi l’usage des outils numériques modifie-t-il la façon dont est géré le travail domestique ? Dans quelle mesure les usages effectifs de ces dispositifs numériques relèvent de l’imbrication des tâches à l’instar de la multi-activité (Bidet et al., 2017) ? Enfin, le recours à ces outils favorise-t-il la capacité des usager·es à céder/laisser plus de place aux temps hors professionnel, de loisirs, de care, domestiques, familiaux ? Les outils décrits plus haut, tels que les agendas partagés, les ENT, les groupes d’échange de messages privés en ligne ou encore les robots domestiques, les outils de domotique, en somme tous les outils ayant pour visée de créer des formes de synchronie et de “gagner” des durées, d’économiser et réallouer du temps à d’autres activités (Flaherty, 2003) pourront ici être étudiés. Dans une acception large, hors de l’échelle strictement individuelle et en incluant les technologies de l’information et de la communication, tous les dispositifs mis en place par les employeurs visant ces buts/objectifs pourront être abordés. Les propositions de communications qui s’inscrivent dans ce premier axe pourront ainsi revenir sur des problématiques en lien avec cet idéal d’optimisation de l’articulation des temps sociaux en soulignant les avantages mais également les limites liées aux pratiques numériques.

2. ACCESSIBILITE DIFFERENCIEE DES OUTILS NUMERIQUES ET INEGALITES DANS LES PRATIQUES D’ARTICULATION

La question de l’accessibilité de ces outils dans les pratiques quotidiennes d’articulation des
temps et de leur mise en oeuvre est un deuxième axe de questionnements. Comment l’accès à ces outils se décline-t-il en fonction du genre, de la race, de l’âge, de la classe et du handicap ? Quelles variations peuvent être observables également en fonction du type de famille (biparentale, monoparentale, recomposée, etc.) ? Le numérique est-il un outil socialement neutre comme le laissent supposer certain·es ou, au contraire, renforce-t-il des inégalités sociales préexistantes ? Aussi, l’accessibilité, en recourant à des politiques de “dématérialisation”, a été avancée comme une solution tout particulièrement adaptée pour les personnes handicapées, afin qu’elles puissent accéder à certains services et organiser leur quotidien. Qu’en est-il dans les pratiques ? Et dans la mesure où la gestion des aidant·es au quotidien représente un travail conséquent pour les personnes handicapées y ayant recours (Touahria-Gaillard, 2016 ; Touahria-Gaillard, 2017 ; Doé, 2019), l’emploi des outils numériques induit-il un changement dans l’articulation des temps pour les personnes en situation de handicap ?

En outre, nous ne pouvons pas faire l’économie de la question des inégalités temporelles
professionnelles liées à ces pratiques numériques. On observe ainsi une disponibilité temporelle chez les cadres (Bouffartigue, 2012) et une plus grande autonomie liée au genre et à la classe (Ganault, 2022). Les catégories favorisées sont considérées comme “aptes” à s’organiser comme elles le souhaitent, par exemple en recourant à un télétravail dont l’accès répond à des logiques sociales (Le Gagneur, 2021). À l’inverse, les personnes aux emplois et conditions de travail précaires, souvent racisées, se trouvent quant à elles “cantonnées” à une hétéronomie forte, n’étant pas maîtresses de leurs horaires. Cela provoque alors des tensions et des inégalités dans les pratiques d’articulation, en fonction de l’autonomie laissée aux travailleur·euses. Comment penser ces inégalités ? Les propositions relatives à ce deuxième axe pourront mettre en perspective les pratiques de ces outils numériques et les contextes propres à leurs utilisateur·rices, afin de mettre en lumière les inégalités d’accès existantes et les pistes de réflexion à proposer pour les réduire.

3. DES OUTILS NUMERIQUES EN TENSION : ENTRE ACCOMPAGNEMENT ET SURVEILLANCE ?
Un troisième axe interroge les tensions qui peuvent être associées à certains outils numériques
d’accompagnement, ayant pour but de localiser ou transmettre des informations sur l’état de la personne à autrui (bracelets de surveillance, détecteurs de chutes, analyseurs de sang, etc.). Dans quels objectifs sont-ils utilisés ? Comment ces outils reconfigurent-ils l’articulation de la surveillance aux autres attendus, par exemple, d’insertion sociale (Dambuyant, 2019) ? Dans une perspective de care, en quoi leur mobilisation rabat le travail d’accompagnement des publics vulnérables (Tronto, 2009 [1993]) sur des activités de surveillance ? Que font leurs usages aux charges mentales et physiques des pourvoyeur·ses informel·les de soins ? La possibilité de géolocaliser les proches et de savoir ce qu’ils font participe-t-elle à développer un sentiment de réassurance sur le fait que “tout va bien” ? En d’autres termes, favorisent-ils des formes de sérénité ou, à l’inverse, induisent-ils de nouvelles tâches liées à l’organisation, l’anticipation, la prévision et la planification du travail de care ? Par ailleurs, qu’en est-il du contexte de mise en place de ces outils ? Négocie-t-on leur usage, ou bien est-il imposé par celles et ceux qui souhaitent exercer un contrôle ? Dans quelle mesure ces objets induisent des reconfigurations autour des dimensions morales du care (Molinier, Paperman, Laugier, 2009 ; Borgeaud-Garciandia, 2023) et, plus largement, les liens sociaux (Bidart, 1997 ; Dupin, 2018) entre aidant·es et bénéficiaires de soins ?

Les propositions de ce troisième axe pourront interroger toutes les tensions, limites et remises en cause de l’utilisation de ces outils numériques au quotidien. Elles permettront de mieux saisir dans quels contextes s’inscrivent ces pratiques et avec quelles attentes de la part des utilisateur·trices.

4. QUELLES METHODOLOGIES UTILISER POUR SAISIR CES USAGES DES OUTILS NUMERIQUES VIS-AVIS DE L’ARTICULATION ?
Enfin, le dernier axe pose la question des méthodologies existantes ou à construire pour saisir
au mieux ces pratiques d’articulation à l’aune des outils numériques. Comment saisir ces évolutions des pratiques numériques ? Quelles sont les méthodologies les plus pertinentes pour étudier ces “faits sociaux numériques” (Martin, Dagiral, 2021) ? Faut-il penser de nouveaux dispositifs méthodologiques afin d’accéder au plus près de la réalité des façons de faire individuelles ? De la même manière, les pratiques pouvant varier sur l’ensemble selon les territoires appréhendés, comment intégrer cette dimension territoriale à ces interrogations ? Comment recueillir les éléments liés aux lieux d’habitation, à la couverture des transports, à celle d’internet, etc. ? Certaines zones géographiques étant encore peu reliées à ces nouvelles technologies du fait de leur difficile raccordement au réseau internet nécessaire à l’utilisation de ces nouveaux outils, comment les intégrer ? Les propositions de ce dernier axe visent à s’interroger sur les méthodologies existantes et à réinterroger leur pertinence pour saisir les matériaux recherchés.

 

MODALITES DE SOUMISSION :
Les propositions de communications attendues dans le cadre de ces journées d’études seront composées d’un résumé de 2 000 signes présentant la méthodologie utilisée, les principaux résultats, et le titre envisagé pour la communication.
Ces propositions sont à envoyer à l’adresse suivante : rt48.afs@gmail.com
Un texte intégral, de 15.000 à 20.000 signes, sera ensuite demandé aux personnes dont la proposition aura été retenue. Celui-ci sera discuté par des expert·es sur le sujet.

DATES IMPORTANTES :
• Soumission des résumés : 15 avril 2024 ==> Prolongé jusqu’au 29 avril 2024
• Retours de l’équipe d’organisation des JE : 20 mai 2024
• Soumission des textes intégraux : 6 septembre 2024
• Journées d’études : 26 et 27 septembre 2024

LIEU : L’évènement se tiendra au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) à Paris.
CONTACT : rt48.afs@gmail.com

COMITE D’ORGANISATION ET SCIENTIFIQUE :
Laëtitia Bideau, doctorante en sociologie à l’UCLouvain, IACS
Victoria Chantseva, post-doctorante à l’Université Sorbonne Paris Nord, EXPERICE
Sophie Dessein, post-doctorante à l’Université Rouen Normandie, Dysolab, CEET
Jeanne Ganault, agregée-préparatice à l’ENS Paris, CMH
Alexandra Piesen, enseignante-chercheuse contractuelle à Cergy Paris Université, EMA, Cerlis
Sebastián Pizarro Erazo, enseignant-chercheur contractuel à l’Université de Tours, LISE, LIRTES
Capucine Rauch, post-doctorante à l’Université de Strasbourg, SAGE

BIBLIOGRAPHIE :
Abdelnour, S et S. Bernard. 2018. « Introduction. Vers un capitalisme de plateforme ? Mobiliser le
travail, contourner les régulations », La nouvelle revue du travail, n°13.
Bidet, A., Datchary, C. et G. Gaglio. 2017. Quand travailler c’est s’organiser. La multi-activité à l’ère numérique, Paris, Presses des Mines.
Bidart, C. 1997. L’amitié, un lien social, Paris, La Découverte.
Bouffartigue, P. 2012, Temps de travail et temps de vie : les nouveaux visages de la disponibilité
temporelle, Paris, Presses universitaires de France.
Borgeaud-Garciandía, N. 2023. Dans l’intimité du care : Le travail de la dépendance, Paris, La Dispute.
Célérier, S. et S. Monchatre. 2020. « Fragmentations du travail, continuité productive et épreuves du temps », Temporalités, n°31-32.
Clarke, J. 2005. « L’organisation ménagère comme pédagogie : Paulette Bernège et la formation d’une nouvelle classe moyenne dans les années 1930 et 1940 », Travail, genre et sociétés, vol.13, p.
139-157.
Dagiral, É., Licoppe, C., Martin, O. et A. Pharabod. 2019. « Le Quantified Self en question(s): Un état des lieux des travaux de sciences sociales consacrés à l’automesure des individus », Réseaux,
vol.216, n°4, p. 17-54.
Dalgalarrondo, S. et T. Fournier. 2019. « Introduction. Les morales de l’optimisation ou les routes du soi », Ethnologie française, vol. 49, n°. 4, p. 639-651.
Dambuyant, M. 2019. « Surveiller la surveillance électronique : Expériences et pratiques de
professionnels confrontés au dispositif », Sciences & Actions Sociales, vol.12, n°2, p. 89-111.
Datchary, C., Charlap, C., Jarty, J., Hélardot, V., et G. Casas-Vila. 2023. « Quand les promesses du
numérique confortent l’ordre de genre. Poursuivre ses activités en période de crise sanitaire »,
Revue des politiques sociales et familiales, n°149, p. 109-127.
Delaunay, Q. 2003. Société industrielle et travail domestique. L’électroménager en France (XIXe-XXe siècle), Paris, L’Harmattan.
Doé, M. 2019. « La maternité à l’épreuve de la cécité, expériences et pratiques », Revue française des affaires sociales, vol.4 n° 4. p. 169.
Dupin, N. 2018. « “Attends, deux secondes, je lui réponds…” : enjeux et négociations au sein des
familles autour des usages socionumériques adolescents », Enfances Familles Générations, vol.
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Flaherty, M. 2003, « Time Work : Customizing Temporal Experience », Social Psychology Quarterly, vol. 66, n°1, p.17-33.
Ganault, J. 2022. « Autonomie temporelle dans le travail salarié et articulation des temps sociaux. Qui peut organiser son temps quotidien ? », Sociologie, vol.13, n°4, p. 399-419.
Gras, A. et C. Moricot. 1992. Technologies du quotidien. La complainte du progrès, Paris, Éditions
Autrement.
Le Gagneur, M. et C. Noûs. 2021. « Ne pas accéder au télétravail. Les normes organisationnelles de
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MacKenzie, D. et J. Wajcman. 1999. The Social Shaping of Technology, Buckingham, Open University Press.
Martin, O. et E. Dagiral. 2021. Les liens sociaux numériques, Paris, Armand Colin.
Naulain, S. et A. Jourdain. 2019. The Social Meaning of Extra Money : Capitalism and the
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Molinier, P., Paperman, P. et S. Laugier. 2009. Qu’est-ce que le care ? Souci des autres, sensibilité,
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Rosa, H. 2010. Accélération: une critique sociale du temps, trad. par Didier Renault, Paris, La
Découverte.
Rosa, H., 2012, Aliénation et accélération : vers une théorie critique de la modernité tardive, trad. par Thomas Chaumont, Paris, La Découverte.
Touahria-Gaillard, A. 2017. « Des employeurs comme les autres ? Quelles spécificités de management pour les particuliers employeurs en incapacité motrice majeure ? », Vie sociale, vol.17 n° 1. p.171-186.
Touahria-Gaillard, A. 2016. « Devenir patron en autodidacte ? Les services d’accompagnement aux
aides humaines pour les personnes en situation de handicap », Vie sociale, vol.14 n° 2. p.155-171.
Tronto, J. 2009 [1993]. Un monde vulnérable. Pour une politique du care, Paris, La Découverte.
Urbain-Mathis, M. 2020. « Être femme au foyer. Entre permanence et évolution d’un rôle traditionnel », dans Être comme tout le monde: employées et ouvriers dans la France contemporaine, sous la dir. de O. Masclet, M. Cartier, M.-H. Lechien, O. Schwartz, Y. Siblot, T. Amossé et L. Bernard, Paris, Raisons d’agir, p. 293-304.
Wajcman, J. 2015. Pressed for Time, Chicago, The University of Chicago Press

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